L’ÉPOPÉE DE LA TIELLE

 

D’origine italienne, la recette de la Tielle est transmise depuis 4 générations dans la famille DASSÉ. Découvrez la véritable histoire de la Tielle de Sète.

HISTOIRE DE LA TIELLE

La Famille VIRDUCI

L’histoire de la tielle commence avec Brun Virduci, arrivé à Sète après la 1ère guerre mondiale, en provenance de Bagaladi (Calabre), avec dans ses bagages la recette de la tielle. Portefaix de son métier (docker), il travaille sur le quai de la Marine où, à l’époque, les gros bateaux viennent accoster et décharger leurs marchandises. Les bateaux de pêche étaient ancrés au quai de la Consigne. Les dockers commençaient vers 6h le matin, et vers 8h, ils allaient déjeuner « à la fourchette » au bar de la Marine.

“C’était pas des croissants qu’ils prenaient, mais de la macaronade, des encornets… On suppose que c’est là que Brun a rencontré Adrienne “
Serge VIRDUCI, l’un de ses petits-fils

NOTRE GRAND-MERE MATERNELLE

Adrienne VIRDUCI

Adrienne est venue s’installer à Sète avec ses parents alors qu’elle était encore enfant. A l’adolescence, elle vend le poisson, qu’elle transporte dans un panier en équilibre sur sa tête, dans les rues de Sète. Elle livre régulièrement sa marchandise au restaurant de la Marine, tenu par la famille Rigaut.
Adrienne et Bruno se marient le 3 mars 1917. Ils auront 5 enfants : Marie-Louise en 1917, Paulette en 1919, Louis en 1922, Raymonde en 1924, Jeanine en 1930 et Achille en 1933.
Une fois mariée et déjà mère de famille, Adrienne ouvre un étal de coquillages au pont de la civette. Dès que les enfants sont en âge de le faire, ils viennent lui prêter main forte. Ce sont ses filles, Marie-Louise, surnommée Fanny, et Paulette qui finissent par tenir le stand. Mais l’aventure tourne court : on lui enlève l’emplacement.
Adrienne ne perd pas de temps. Elle a déjà ouvert un autre stand sur la Marine, La Reine des mers. Mails il lui faut à tout prix un point de vente en ville. Elle installe un banc de coquillages rue Honoré Euzet, devant la brasserie alsacienne, puis un autre devant e bar Le Colibri qui appartient à Auguste, à la place du pâtissier Aprile. On est aux environs de 1950, l’histoire de la tielle se poursuit…

1937

L’épopée de la tielle

Elle débute en 1937, bien après la naissance de son dernier enfant. A cette époque, pour se faire un complément de revenu, l’infatigable Adrienne fabrique chez elle ces tourtes à l’italienne et les fait cuire dans sa cuisinière, avant de les apporter au four du boulanger Lubrano. Elle les vend à des étaliers du marché. Devant le succès du produit, elle achète un magasin de pêcheur situé sous les escaliers de la macaronade, derrière l’ancien marché au poisson de la Marine. Devant ce magasin, la Marseillaise possède un banc où elle vend elle aussi des coquillages. Là, la famille crée un point de fabrication important. Tout le monde s’y met. On réhabilite le local, et on part à la foire de Marseille acheter du matériel professionnel : four, pétrin, frigos… entassés dans la seule voiture de la famille, celle de Mimi Cianni, le mari de Paulette. Désormais, dans tous les commerces et les étals des Virduci et alliés, on vend la fameuse tielle. Puis les restaurants en demandent. Achille, le dernier fils d’Adrienne, rachète La Marseillaise et finit par abandonner la vente de la tielle. Mais l’histoire de la tielle n’est pas finie…

1960

Jeanine DASSÉ

Jeanine, de son côté, a épousé Robert Dassé, patron d’un remorqueur, le Pégase, qui travaille avec la raffinerie de Frontignan, la SOCONI. Elle suit le même parcours que sa mère. Elle commence à fabriquer des tielles chez elle, rue de la Fraternité aux alentours des années 1960 et à les cuire dans le four du boulanger. Elle les vend au Colibri avant de créer son magasin, rue Révolution. Elle a 5 enfants : Francis, Daniel, Véronique, René et Christian. Ce dernier, d’abord militaire de carrière, reviendra à Sète pour créer en 2008 une unité de production exemplaire. Si chacun des petits-enfants garde sa méthode et sa façon, Christian organise un système avantageux de centrale d’achat qui permet de fournir en matière première presque toute la famille.
De leur côté, les fils de Mimi Cianni et Paulette, Robert, Thierry et Alain ont repris le flambeau. Si Robert Cianni a, comme son oncle Achille, renoncé à la tielle pour bifurquer vers la restauration, Thierry et Alain ont continué à produire cette spécialité devenue depuis l’un des fleurons de la gastronomie sétoise.

2001

René DASSÉ à Mèze

En 1976, Jeanine et Robert DASSÉ ouvrent la Pizzéria Sétoise au 35 rue Révolution à Sète. La Maison DASSÉ est née, aujourd’hui connue sous le nom de DASSÉ PATIMER, toujours installée à la même adresse.
En 2001, René DASSÉ quitte le cocon familial pour s’installer dans la ville de Mèze, située sur le bassin de Thau, proche de Bouzigues, et créer son propre magasin : TIELLES DR, Route Départementale 613. Il perpétue ainsi l’histoire de la tielle, avec ses enfants qui ont depuis pris le relais.
D’origine italienne, la recette de la tielle transmise depuis 4 générations est dans la famille DASSÉ l’héritage d’un savoir-faire et d’une authenticité toujours préservée.
La tielle Dassé est souvent imitée, mais celle de TIELLES DR n’est jamais égalée.

A LA CARTE

Tielles & Spécialités Sétoises

Tous nos produits frais sont élaborés sur place, dans le plus grand respect des traditions et surtout sont sans colorants ni conservateurs.

ANS D’EXISTENCE

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Specialites

Equipiers a votre service

PRODUITS

Ce Que Nous Offrons

Produits frais du jour

Toutes nos tielles, entrées et plats sont cuisinés au jour le jour.

Spécialités locales

Nos préparations sont issues de la gastronomie sétoise et des environs.

Tradition

Héritage d’un savoir-faire et d’une authenticité toujours préservée

Plats selon saisons et arrivages

Nous proposons des plats cuisinés du moment, comme couscous, paëlla…

Sur place ou à emporter

Dégustez sur place dans l’espace avec micro-ondes ou sur la terrasse ombragée

Parking gratuit

Nous vous accueillons avec un grand parking gratuit

TEMOIGNAGES

Les avis de nos clients

« Les meilleurs tielles du coin !! »

 « La rouille sétoise est excellente. Enfin tout est bon. Jolie petite boutique ouverte même le dimanche, et grand parking ! Incontournable pour nos papilles »

Béatrice L.

« Tout est très bon !!! »

« Déjà la seconde fois que nous venons pour manger de super bonne tielle énorme ! Nous avons aussi prix des chaussons aux moules et des encornets farcis ! »

Michael M.

« De très bons produits »

« Tielles excellentes ! Rien à voir avec celles du super-marché qui sont peu garnies et trop épaisses en pâte à mon goût.
Sèche un petit délice!! Piste de moules à l‘apéritif vraiment savoureux …et bien d’autres recettes à découvrir.»

Claudine T.

« Une adresse incontournable ! »

« Les tielles sont justes excellentes. Un large choix de produits de la mer. Super accueil (et ça compte). »

Laurent D.